Mediapart a passé en revue les quelque 1 500 scrutins votés par les quatre groupes de la coalition de gauche depuis dix mois au Palais-Bourbon. Bilan : une grande homogénéité sur les questions économiques et sociales, mais des divergences sur le « régalien » et l’international.
uVu des appareils partisans, l’union de la gauche n’en a pas fini avec les épreuves, les obstacles et les possibles coups de théâtre. Mais à l’Assemblée nationale, alors que les député·es soufflent la première bougie de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), ceux-ci semblent plus éloigné·es des vicissitudes politiciennes. « Il y a une bonne entente à l’Assemblée, qui dépasse les querelles de chapelle », souligne ainsi le député socialiste Philippe Brun, quand la présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, rapporte un « vrai travail collectif, qui n’empêche pas des sujets de désaccords formulés dans un respect mutuel ».
Malgré des « styles » politiques distincts et de vrais moments de crise – dont le point culminant fut l’épisode sur la nécessité d’aller au vote sur l’article 7 de la réforme des retraites –, la coalition rassemblant La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), la Gauche démocratique et républicaine (GDR, où siègent les communistes et ultramarins) et les écologistes (EELV), avance ainsi relativement groupée sur le chemin parlementaire.
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